Le fil de la médiathèque

Veille de bibliothècaire

Plus de 10 000 citoyens demandent la transparence dans l’affaire des accords BnF !

Il y a plus de deux mois, le Ministère de la Culture et de la Communication (MCC) annonçait officiellement le partenariat public-privé (PPP) entre la BnF et les sociétés ProQuest, Believe Digital et Memnon. Une opposition à ce PPP s’est développée au fil des semaines dénonçant d’une part l’absence de transparence et d’autre part les conséquences dramatiques de cette privatisation d’une partie du domaine public.
Où en sommes-nous aujourd’hui ? Après plusieurs appels, le MCC et la BnF restent sourds aux sollicitations. La contestation a pourtant reçu le soutien de plusieurs parlementaires dont Marcel Rogemont, Isabelle Attard et Françoise Guégot qui demandent des explications à Madame la Ministre sur ce PPP. Ces questions restent aujourd’hui toujours sans réponse.
La BnF a déclaré avoir saisi la CADA, mais le délai d’un mois dans lequel la Commission est tenue de statuer d’après les règles de fonctionnement fixées par décret est déjà écoulé. Qu’en est-il de la communicabilité de ces accords ? Devra-t-on attendre la fin du Salon du Livre pour voir enfin ces accords publiés ?
De tels dysfonctionnements sont d’autant plus inacceptables qu’au-delà des professionnels du monde des bibliothèques et de la documentation, qui ont exprimé leur désapprobation vis-à-vis de ces accords, des citoyens demandent eux aussi la transparence dans cette affaire.
Une pétition destinée à Aurélie Filippetti a été lancée, qui réclame notamment la publication des accords du PPP. Elle a recueilli jusqu’à présent plus de 10 000 signatures de personnes qui témoignent de leur attachement au domaine public.
Le MCC et la BnF ne peuvent pas ignorer les inquiétudes qui agitent les citoyens. Ils sont dans l’obligation d’apporter des réponses aux questions qui leur sont posées et de publier ces accords, pour qu’un réel débat public puisse enfin avoir lieu.
Vu les blocages opposés par le MCC et la BnF, SavoirsCom1 sollicite les parlementaires pour demander la communication de ces accords. Dans sa réponse datée du 29 janvier dernier, la Ministre de la Culture s’était engagée à transmettre ces documents aux députés et aux sénateurs qui en feraient la demande.
SavoirsCom1 ne donne pas de consigne particulière concernant la pétition. Chaque membre, chaque citoyen est libre de la signer. Le collectif salue cette initiative citoyenne.

Cet article provient de @ Brest http://www.a-brest.net/article13133.html

Carte des bibliothèques numériques en France

Recensement des bibliothèques numériques françaises sur Google Maps (mise à jour régulière) : . . BIBLIOPEDIA : Bibliothèques numériques

Cet article provient de Veille documentaire http://sylvierdoc.wordpress.com/2013/05/09/carte-des-bibliotheques-numeriques-en-france/

Histoires de distributeurs automatiques de livres

Je vous signale un
article très intéressant sur les distributeurs automatique de livres
rédigé
par John Geoghegan et paru sur The blog, du Huff Post. Sincèrement, je ne sais
pas vraiment quoi penser de ce genre de machines. Elles me paraissent d’une
horreur sans nom (comment proposer un livre comme on vend des bonbons ou des
cigarettes ?) et, en même temps, permettent à leur façon de diffuser la
littérature…

Quoiqu’il en soit, l’article nous informe que le premier distributeur est
apparu en Angleterre en 1822, inventée par un certain Richard Carlile. ce
libraire, désireux de vendre des titres séditieux comme Le siècle de la
raison
de Thomas Paine (un traité déiste qui critique notamment la religion
institutionnalisée), eut en effet l’idée de créer une machine permettant de
distribuer et vendre des titres polémiques tout en évitant au libraire une
probable arrestation puisqu’il n’y avait plus de contact entre lui et ses
clients. On ne sait pas bien comment le distributeur fonctionnait, mais cela
n’a pas empêché les autorités de l’époque de condamner Carlile pour vente de
« documents blasphématoires ». 

1. Jusqu’au milieu des années ’50 : Penguincubator et
Book-o-mat

Le Penguincubator

Ce n’est que plus d’un siècle plus tard, en 1937 à Londres selon l’article,
qu’est apparu le Penguincubator. Imaginé par le fondateur des
éditions Pinguin, Allen Lane, cette machine proposait des ouvrages de
littérature classique pour le prix d’un paquet de cigarettes.

A l’époque, vendre de la littérature n’était déjà pas très bien vue et en
France, l’arrivée du livre de poche quelques décennies plus tard sera l’enjeu
d’un vaste débat de légitimité culturelle (lire ici
l’étude que lui a consacré Bertrand Legendre
et voir là un reportage au

salon du livre de 1964
) alors les vendre dans un distributeur automatique.
On frôlait l’anarchie, une volonté délibérée de déstabiliser l’industrie du
livre. Mais sur le site des édition Pinguin, on trouve cette anecdote
concernant la création de la machine : 

De retour d’un week-end où il rendait visite à Agatha Christie dans le
Devon, Allen Lane se retrouva dans la gare d’Exeter à la recherche d’une de ses
boutiques pour y trouver de quoi lire sur le trajet du retour. Stupéfié par les
titres proposés, il décida qu’une fiction contemporaine de bonne qualité devait
être accessibles à un prix attractif, non seulement dans les librairies
traditionnelles mais également sur les quais de gares, les vendeurs de tabacs
ou les chaînes de magasins.

Apparemment, une machine fut ainsi installée près de la gare de Charing
Cross à Londres, à la consternation des libraires locaux, mais il faut convenir
qu’elle ne fut jamais distribuée à grande échelle et n’eut pas d’impact
retentissant sur le marché. 

Le Book-O-Mat

Deux machine portent le nom de Book-o-mat : d’abord, en Juin 1947, la revue
Popular Science évoque une nouvelle machine capable de proposer une
cinquantaine de livres, vendus un quarter (25 cents). Tandis que deux ans plus
tard, c’est la société Rock-Ola Manufacturing Corporation, connue pour ses
bandits manchots et autres juke-box qui investit le marché.

2. Aujourd’hui : Novel Idea et Readomatic

Bien sûr, c’est surtout en Asie qu’on trouve aujourd’hui ce genre
d’appareil. Une demi-douzaine d’entreprises chinoises ont investi le marché
tandis qu’au Japon, un pays où l’on trouve des distributeurs automatiques pour
à peu près tout et n’importe quoi, depuis la canette de bière au magasine
porno, se vendent des titres de livres et de mangas au format de poches et
épais comme des annuaire.

En Occident, une entreprise irlandaise a fait une tentative en installant des
Distributeur Novel Idea notamment dans l’aéroport d’Heathrow à Londres, mais
fit faillite en 2010.

Mais d’autres distributeurs automatiques ont été remarqués, par le New York
Times dans une station de métro barcelonaise en 2008, ou l’année dernière à
l’aéroport de Stockholm.

3. Et en bibliothèques ?

Ce genre de distributeurs commence à essaimer… jusque dans les
bibliothèques. C’est le cas, aux États-Unis notamment où la
bibliothèque publique de Fullerton (dans le réseau des
bibliothèques d’Orange County, en Californie) a récemment installé un
distributeur automatique (description
du projet
, en pdf et diaporama)
près d’une gare ferroviaire. Bien sûr, il n’est plus question ici de vendre des
livres mais bien de les prêter, et les possesseurs d’une carte de bibliothèque
peuvent repartir avec l’un des 500 titres de bestsellers de la machine. A
rendre ensuite à la bibliothèque locale, donc. 

Outre en Californie (qui accueille des distributeurs de ce genre depuis 2007
à la bibliothèque d’État de Californie et dans quatre autres établissements du
réseau), de nombreuses autres bibliothèques se sont équipées de distributeurs
de livres. C’est le cas notamment :

En Angleterre :

  • à Warwickshire en
    Angleterre (mais avec la crise outre-manche et les objectifs annoncé
    d’améliorations du services et d’usages plus efficace des crédits, cette
    installation à un goût amère),
  • à la
    bibliothèque publique d’Edmunton
  • la bibliothèque de Newcastle,

Au Canada :

  • la bibliothèque d’Ottawa
  • la bibliothèque de
    Toronto
    l’envisageait un temps

La bibliothèque d’État du Queensland, en Australie, a d’ailleurs publié un
rapport sur l’usage
de distributeurs de livres en bibliothèques
(pdf).

Le rapport explique que ces machines ont trois avantages majeurs :

  1. délivrer des livres à n’importe quelle heure du jour et de la nuit
    surtout
  2. disséminer la présence de la bibliothèque dans des lieux très fréquentés et
    donc toucher des non-usagers (dans les centres commerciaux, les aéroports, les
    cinémas) ou des usagers empêchés (les hôpitaux, les maisons de
    retraites…)
  3. rendre les services rapidement adaptables (on peut les déplacer rapidement
    en fonction des besoins ou de l’usage)

En outre, ces machines peuvent servir de plusieurs façons :

  • un distributeur pour le prêt (uniquement) de documents
  • une délivrance différée pour des documents qui n’ont pas à être en accès
    libre. Certaines machines permettent de stocker des documents et de les prêter
    comme d’accepter le retour de manière automatisée.
  • Une « annexe » : la bibliothèque est installé dans des quartiers éloignée et
    sert de point lecture pour les habitants. Les usagers peuvent emprunter les 400
    livres proposés, attendre qu’ils soient changés ou faire des réservations via
    le logiciel intégré. la machine fait des emprunts et des retours. (exemple de
    la bibliothèque
    de Shenzhen
    , en Chine)

4. Vendre et faire découvrir

Le plus souvent, on trouve plutôt des titres de bestsellers dans ces
machines. Il s’agit d’attirer le chaland et de proposer des titres susceptibles
de vite l’intéresser. Le plus souvent mais pas toujours.

L’an dernier, la « patte de singe », une librairie de Toronto a mis en place
une machine appelée BIBLIO-MAT. La nouveauté de ce distributeur réside dans les
titres délivrés : en échange de deux dollars canadiens, la machine vous propose
deux titres d’occasion choisis aléatoirement. Vous ne pouvez ainsi jamais
savoir ce sur quoi vous allez réellement tomber. Un concept qui ferait fureur
également dans les bibliothèques :


Cliquez sur l’image pour voir une vidéo.

Pour aller plus loin :

Cet article provient de Vagabondages http://www.vagabondages.org/post/2013/05/07/Histoires-de-distributeurs-automatiques-de-livres

Genèse ReLIRE : étendre la numérisation Gallica 2 aux oeuvres épuisées

Il ne faut jamais perdre de vue que derrière la conception du registre ReLIRE, c’est la crainte de Google Books que l’on retrouve omniprésente. Nous avons précédemment évoqué dans un article comment le Syndicat national de l’édition, et plus précisément, la Commission numérique, avait envisagé de faire de Gallica 2 un outil de numérisation pour des oeuvres indisponibles. 

 

 

 

 

Ainsi, la CN du SNE estimait, dans un compte-rendu de réunion de septembre 2008, qu’il serait tout à fait possible de réorienter la numérisation des oeuvres sous droit, commercialisées dans Gallica 2, et numérisées par le biais de subvention du Centre National du Livre. L’expérience avait apporté un aspect positif pour la chaîne du livre, mais « elle risque de ne pas être rentable et les éditeurs doivent donc limiter leurs pertes potentielles ». Pour ce faire, on recommande d’augmenter le cofinancement « jusqu’à 75 % ou 100 % par ouvrage retenu ».

 

Ainsi, concluait la CN : 

Si ce choix est fait, il pourrait ouvrir une opportunité unique de réorienter le programme d’aide Gallica 2 du CNL vers la numérisation de masse et à coût technique direct minimum des œuvres sous droit épuisées, dans les catégories éditoriales ciblées par la charte documentaire de la BnF. (voir notre actualitté)

 

Par choix, il faut comprendre : donner à Gallica les moyens de numériser les oeuvres, profiter plus largement des subventions du CNL, et ainsi constituer un catalogue d’ouvrages numériquement commercialisés. Et là encore, c’est l’empreinte du projet de numérisation Google Books qui marque au fer l’idée de cette réalisation.

 

Le tout, pour des livres « dont une grande partie sont épuisés alors qu’ils représentent une richesse patrimoniale évidente, mais les réimprimer n’est la plupart du temps pas possible pour les éditeurs car chacun fait l’objet d’une demande généralement trop faible pour absorber les coûts fixes de réimpression », soutenait la CN.

 

La Commission européenne en embuscade ?

 

En parallèle, quelques mois auparavant, en juillet 2008, la Commission européenne proposait, dans un livre vert, de modifier le droit d’auteur, en élargissant les directives bien plus que ce n’était le cas pour les recommandations de 2001. Ce fameux livre met « en perspective un certain nombre de questions concernant le droit d’auteur et les droits voisins dans le contexte du développement de la société de l’information en vue, notamment, de déterminer les mesures législatives nécessaires », notaient les éditeurs. 

 

Un élargissement qui concernerait la numérisation de livres sous droits, présents dans les bibliothèques, et sans que l’éditeur ait donné son aval. (voir à cette adresse)

 

Qu’avait réellement fait Google Books ? Passé des accords avec des bibliothèques universitaires, pour numériser des ouvrages massivement, mais qui devaient relever du domaine public. Or, rapidement les instances américaines du livre y ont trouvé des ouvrages sous droit, et quelque temps plus tard, le groupe La Martinière lançait sa plainte depuis la France. S’il se trouvait des oeuvres sous droit, auxquelles Google allait librement donner accès, impensable de ne pas protéger – légitimement – son fond de commerce. 

 

Les urgences françaises à régler le cas des « épuisées »

 

Dans une réunion des présidents du SNE, en date d’octobre 2008, soit un mois après les conclusions présentées par la Commission numérique, on évoque de nouveau la question de Gallica 2, et du quart d’échec :

Commission politique numérique du CNL, aides à la numérisation portail Gallica 2

Cette commission mise en place l’an dernier et disposant de 2 millions d’euros n’a en réalité été saisie que pour un quart de ce montant. Serge Eyrolles, qui préside cette commission, s’était battu pour que soit dévolu aux éditeurs un montant significatif d’aides à répartir, il a rappelé que les crédits non utilisés seraient affectés ailleurs lors du prochain exercice budgétaire. Il a invité ses confrères à constituer les dossiers dès que possible.  

 

Mais peut-être faut-il mettre toutes ces choses en relation avec une autre réunion, qui s’est déroulée le 17 septembre, et qui réunissait les présidents du SNE : 

Commission Politique Numérique du CNL : cette commission, dotée de 8 M€ environ en 2008 après réductions budgétaires, a à ce jour engagé 1,7 M€ pour la BNF et 450.000 € pour les éditeurs. Le risque de gel des crédits en cas de persistance de sous‐consommation est réel.

Mais c’est aussi le risque d’échec de l’expérience Gallica2 qui se profile si, à la fin de l’expérimentation fin 2009, le nombre de livres sous droits en ligne n’atteint pas une masse critique suffisante. Ce nombre n’est actuellement que de 6000 livres sous droits en ligne (contre 50.000 sur Libreka en Allemagne et des centaines de milliers sur Google et Amazon). Les dates des prochaines réunions de la commission sont le 24 septembre et le 19 novembre 2008.

 

Et un peu plus loin, de rapporter l’intervention de Stéphanie Van Duin, alors en charge des questions numériques chez Hachette Livre et directrice de la Commission numérique. Celle-ci évoquait alors le devenir du portail Gallica 2 : 

A ce jour, les fonds destinés aux éditeurs qui en ont fait la demande ont été versés, mais en revanche tous les ouvrages n’ont pas encore été mis en ligne. Par ailleurs, le CNL étudie la possibilité d’élargir le dispositif en augmentant le pourcentage de prise en charge des frais de numérisation au‐delà de 50%, ainsi que la possibilité de l’étendre éventuellement aux œuvres épuisées. Cette dernière réflexion fera débat, car les avis sont très partagés.

Les groupes de travail qui ont été crées au sein de la commission numérique se mettent progressivement en ordre de marche, chacun à leur rythme en fonction des thèmes abordés. Une suite sera donnée aux « assises du livre numérique » du 8 juillet dernier durant le prochain Salon du Livre de mars 2009.

 

Nous reviendrons au cours de la semaine sur les Assises du livre numérique, qui se déroulèrent en mars 2009. Ce sera l’occasion de retrouver le président de la BnF, Bruno Racine, décidément très impliqué dans la question de la numérisation des oeuvres indisponibles… 

 

En ce dernier trimestre de 2008, on comprend bien comment le registre ReLIRE est en train de se profiler. D’ailleurs, la question de Google Books et de la numérisation est au centre des réflexions. Il faut trancher entre l’opt-in et l’opt-out, et savoir exactement ce que le Règlement proposait. 

 

L’opt-out honni… quand il s’agissait de Google Books

 

Au mois de septembre, le président Eyrolles était en colère : « Google a numérisé 10 millions de livres aujourd’hui, dont, sans autorisation, 150.000 français, qui se trouvaient dans les bibliothèques américaines. » Car parmi ces livres, se retrouvaient des ouvrages qui, en France, étaient sous droit. (voir Culture France)

 

Or, peu de temps après, en novembre 2008, un certain Robert Darnton qui avait largement vanté les qualités de la numérisation par Google Books, annonçait que Harvard refusait le Règlement tel que proposé par Google. « Comme nous le comprenons, cette affaire contient également de nombreuses limitations d’accès et d’utilisation des livres pour les membres de l’éducation supérieure et les usagers des bibliothèques publiques », précisait-il. Des conditions déraisonnables, alors même que Harvard avait été l’une des premières bibliothèques à signer avec le moteur. 

 

En décembre 2008, le SNE décidera de maintenir le procès, alors que l’accord piétinait le droit français, mais également la Convention de Berne, selon les propres mots du SNE. « En légitimant le principe de l’“opt out”, en obligeant les ayants droit à s’inscrire auprès d’un guichet unique pour faire valoir leurs droits et en méconnaissant le droit moral des auteurs, ce système va à l’encontre du droit d’auteur sans lequel ne peut se développer une offre pérenne et diversifiée de contenus numériques », expliquait le SNE.

 

Étonnant de voir comment l’opt-out, une fois encadré par la loi du 1er mars 2012, devient soudainement un outil de défense du patrimoine et de la diversité éditoriale…

Cet article provient de Actualitté – Une page de caractère http://www.actualitte.com/acteurs-numeriques/genese-relire-etendre-la-numerisation-gallica-2-aux-oeuvres-epuisees-42034.htm

Lancement de la Digital Public Library of America

Depuis jeudi 18 avril 2013 à midi, la Digital Public Library of America (DPLA), décrite comme « la plus vaste entreprise de numérisation et de diffusion du patrimoine culturel et scientifique américain », offrant ainsi au grand public l’accès à plus de deux millions de documents issus des plus riches bibliothèques, musées et archives du pays. La genèse du projet DPLA commence en Octobre 2010, à Cambridge, MA, où lors d’une réunion les 40 dirigeants des principales bibliothèques, fondations et universités ont convenu de joindre leurs efforts pour créer « ,une bibliothèque numérique, ouverte, qui serait le reflet le plus complet possible du patrimoine vivant de la nation disponibles dans leurs institutions respectives, ceci pour « éduquer, informer et responsabiliser les générations actuelles et futures. « . Rapidement après, dés décembre 2010, le Berkman Center for Internet & Society de l’Université Harvard, soutenu financièrement par la Fondation Alfred P. Sloan, convoque des experts pluridisciplinaires pour commencer à travailler sur ce projet ambitieux. En gestation depuis près de trois ans, le projet de la DPLA, parrainé par un groupe d’experts de l’Université de Harvard, à Boston, a rassemblé pour son lancement officiel à la Boston JFK Library des centaines personnalités américaines du monde des bibliothèques et des musées. 

Cet article provient de Accueil http://bibliofrance.org/index.php?option=com_content&view=article&id=1209:lancement-de-la-digital-public-library-of-america&catid=54:-articles-de-bibliofrance&Itemid=44

Numeribib: ReLIRE, Relier, Délier…

Partagé par Thomas Fourmeux

Lire l’article original

Cet article provient de Le Bouillon des Bibliobsédés http://numeribib.blogspot.com/2013/03/relire-relier-delier.html?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=numeribib-relire-relier-delier

Des smartphones avec de l’eInk


EinkDes premiers prototypes de smartphones sous Android, intégrant la technologie d’encre électronique eInk, ont été dévoilés au Mobile Congress à Barcelone fin février. On a pu voir également le fameux Yota Phone qui adopte l’eInk au verso d’un smartphone classique. A savoir si des opérateurs européens seront intéressés à déployer de telles offres.


Cet article provient de Aldus – depuis 2006 http://aldus2006.typepad.fr/mon_weblog/2013/03/des-smartphones-avec-de-leink.html?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+typepad%2FOEkF+%28Aldus+-+2006%29

Guillaume Musso: 2% de ses ventes en numérique


MussoIntéressant témoignage de Guillaume Musso, l’auteur le plus vendu en France, qui s’exprime sur le livre numérique et son attachement à la librairie sur le site IDBoox:

Vous
savez, je suis très attaché au maillage des points de vente en France.
Je n’ai pas envie que la France devienne comme les Etats-Unis,
c’est-à-dire un pays où l’on a de plus en plus de mal à trouver une
librairie. Je ne veux pas que les librairies disparaissent, il faut
donc trouver une manière consensuelle de faire coexister les différents
acteurs.


L’économie du livre est assez fragile. Le fait que le numérique dans
notre pays n’a pas tout bouleversé du jour au lendemain, est plutôt une
bonne chose. Cela laisse au système le temps de trouver des solutions
qui permettent aux différents acteurs de continuer à exister en
accueillant progressivement le numérique.

Que représente le numérique dans vos ventes?


On
m’a dit que le numérique en France représentait 1% des ventes. Depuis 2
ans j’ai la chance d’être l’auteur français le plus vendu en numérique.
Je savais que vous alliez venir me voir, alors j’ai consulté mes
chiffres. Mes ventes en numérique représentent exactement 2%. J’ai vendu
un peu plus de 700.000 exemplaires en grand format de mon précédent
livre « 7 ans après… »,
j’ai donc vendu environ 14.000 livres numériques. Je ne peux pas vous
dire ce que cela représentera demain, mais c’est la réalité.

Cet article provient de Aldus – depuis 2006 http://aldus2006.typepad.fr/mon_weblog/2013/03/guillaume-musso-2-de-ses-ventes-en-num%C3%A9rique.html?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+typepad%2FOEkF+%28Aldus+-+2006%29

Filament Mind : des connexions neuronales pour la bibliothèque

La bibliothèque publique du comté de Teton, dans le Wyoming, s’est dotée d’une installation aussi filamenteuse que lumineuse. Son hall d’accueil s’est mué en une sorte de connectome, similaire au plan des connexions neuronales d’un cerveau, mais mettant en lumière le type de recherches effectuées par les usagers des divers services bibliothécaires de l’État.

 

 

{CARROUSEL}

 

 

L’installation consiste en un millier de câbles à fibres optiques, suspendu au dessus du hall d’entrée de la bibliothèque du comté de Teton, le tout relié à divers affichages muraux et textuels, éclairés via LED et représentant les diverses catégories de recherches (classification décimale de Dewey) que les usagers sont susceptibles de consulter dans l’ensemble du service public du Wyoming.

 

Chaque fois qu’un visiteur d’une quelconque bibliothèque publique de l’État effectue une recherche dans un catalogue, et ce, à partir d’un ordinateur, Filament Mind met en lumière cette recherche par un faisceau coloré parcourant les câbles à fibres optiques.

 

Le financement de ce projet a été rendu possible par le soutien de la Teton County Library Foundation ainsi que de donations de l’association des amis de la bibliothèque. Leurs contributions servent également régulièrement à financer des projets comme des programmes d’alphabétisation, et autres…

 

Ci-dessous la démonstration en vidéo :

 

Cet article provient de Actualitté – Une page de caractère http://www.actualitte.com/insolite/filament-mind-des-connexions-neuronales-pour-la-bibliotheque-40918.htm

NetPublic » AgoraBib : forum de discussion des professionnels des bibliothèques

Partagé par Bibliobsession – Silvae

Lire l’article original

Cet article provient de Le Bouillon des Bibliobsédés http://www.netpublic.fr/2013/03/agorabib-forum-de-discussion/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=netpublic-agorabib-forum-de-discussion-des-professionnels-des-bibliotheques

Navigation des articles